La Cote d’Ivoire, ce n’est pas que le Cacao, Il y’en a plus…

11 permis de recherche aux entreprises accordés aux entreprises minières locales et internationales en Côte D’ivoire. Pays considéré comme premier exportateur de Cacao, la nouvelle dynamique gouvernementale veut diversifier l’économie ivoirienne et mettre en avant son potentiel minier .La déclaration a été faite par ce mercredi par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien.

Ces permis de recherche sont valides 4 ans et concernent essentiellement l’or, pour la majorité, le cobalt et le cuivre.

La Côte d’Ivoire veut se positionner comme pays stable et crédible pour les investissements miniers étrangers contrairement à ses pays voisins comme le Mali, la Guinée, le Burkina et le Niger où les régimes militaires durcissent le contrôle sur les ressources minières à travers des volontés nationalistes et le climat d’incertitude. Selon le groupe des professionnels miniers en Côte d’Ivoire, le secteur minier contribue à hauteur de 4% du PIB du pays comparé aux 1,5% d’il y a 10 ans.

Ce progrès est rendu possible grâce à une gouvernance transparente et incitative, l’ouverture des nouvelles mines comme celles de Lafigué, exploitée par Endeavour Mining(tinyurl.com/6ankyswf). Avec une production nationale de 58 tonnes en 2024, le gouvernement ivoirien entend atteindre la barre de 100 tonnes d’or par an d’ici 2030 (Mamadou Sangafowa Coulibaly, Ministre des mines, du Pétrole et de l’Energie) . À noter qu’en 2012, la production nationale était de 10 tonnes. Ces nouveaux permis miniers démontrent la volonté du pays à diversifier l’économie au delà du secteur du Cacao et attirer de nouveaux investisseurs.

Comme le dirait l’autre, c’est toujours mieux de ne pas mettre tous ses œufs dans un seul panier.

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