Guinée : Les travailleurs de RUSAL-CBK réclament le respect de la convention collective

Ce mardi 14 octobre, les activités du Train de RUSAL-CBK sont interrompues depuis minuit en raison d’un mouvement de grève des travailleurs. Ces derniers demandent la mise en œuvre effective de la convention collective, qui prévoit un salaire de base de 8 500 000 GNF. Des rassemblements et des pancartes ont été observés devant la direction générale.

« Nous exprimons notre mécontentement et demandons le départ de notre directeur général. L’ensemble des travailleurs souhaite que la convention collective soit appliquée », a déclaré le représentant du syndicat.

Pour rappel, la Guinée a adopté le 14 février 2025 une nouvelle convention collective pour le secteur des mines et carrières, remplaçant un accord vieux de près de 30 ans. Ce texte fixe un salaire minimum, encadre la sous-traitance et renforce les droits sociaux des travailleurs. Il modernise également la réglementation du secteur afin de garantir un équilibre plus juste entre entreprises et employés.

Certaines entreprises rencontrent toutefois des difficultés pour appliquer pleinement cette convention, ce qui peut engendrer des frustrations parmi les travailleurs. Ce débrayage illustre certains défis persistants dans le secteur minier guinéen, notamment : la transparence, le dialogue ouvert entre les parties prenantes et l’implication impartiale de l’État dans la résolution des différends industriels.

À propos de Rusal -CBK :

Rusal-CBK est le principal actif en matières premières de RUSAL et représente environ 25 % de la production totale de bauxite de l’entreprise. Créée en 2001 à partir de la base de production de l’ancienne société nationale guinéenne SBK, CBK a commencé à produire et exporter de la bauxite en mai 2001. Elle développe aujourd’hui l’un des plus grands gisements de bauxite au monde avec une capacité annuelle de production de plus de 3,5 millions de tonnes et une technologie minière employant plus de 1 291 personnes directement.

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